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Alicia, Amandine et Madame Dumonceau à la Maison Vesper de Forest

Alicia, Amandine et Madame Dumonceau à la Maison Vesper

« TUBBE c’est un travail d’équipe, on avance ensemble à son rythme. »

Je me rends à la Maison Vesper, une maison récemment entrée dans la démarche TUBBE… Je pousse le grillage avant de traverser la porte d’entrée… On m’accueille avec le sourire, une habitante se promène dans les couloirs un verre de vin à la main, accompagnée d’un chien, Stanley, la mascotte de la maison…

Je rencontre Alicia, une jeune femme qui me fera visiter l’ensemble de la maison le sourire aux lèvres…

Alicia, Directrice Adjointe


Pour Alicia, quand on entre dans une démarche TUBBE il est important de ne pas se mettre d’échéance et de ne pas avancer plus vite que la musique. « Je ne crois pas que ça prenne plus de temps de rentrer dans la démarche TUBBE que de ne pas y rentrer, c’est un travail d’équipe, on avance ensemble, en fonction de chacun… Il faut être à l’écoute… »

Elle ajoute, « Je pense que si on a envie, TUBBE peut convenir à n’importe quelles maisons, qu’on soit déjà dans cette philosophie ou non. On ne démarre peut-être pas tous du même point de départ mais ça ne peut qu’apporter du positif…Le coaching aide à lancer les choses et ensuite on avance petit à petit… »

« J’ai l’impression que le coaching a plus soudé les équipes, on voit que les manières de penser bougent, quand on a commencé le premier coaching, les équipes avait tendance à pointer ce qui n’allait pas. Déjà au bout du deuxième ateliers, la façon de voir les choses avaient changé, ils pointaient ce qui fonctionnait… ».

Anecdote : A Vesper, les résidents ont la possibilité d’avoir leur animal de compagnie, on y trouve de nombreux chats, des oiseaux, des chiens. Alicia me raconte l’histoire de Stanley, la mascotte de la maison. « Stanley était le chien d’une des habitantes qui vivait ici, il est parmi nous depuis plus de 6 ans…Sa propriétaire nous a fait promettre de s’en occuper le jour où elle ne serait plus parmi nous. Après nous avoir quitté, nous avons gardé Stanley dans la maison, il en est devenu la mascotte… Depuis, les familles des habitants viennent le promener et participent à leur manière à la vie de la maison… » Aujourd’hui Stanley dort dans la chambre d’une autre habitante, une dame qui a récupéré les pantoufles de son ancienne maitresse. Et c’est aussi ça Tubbe, une grande famille qui met à l’honneur de respecter les derniers vœux de ses habitants.

Amandine, Kinésithérapeute


Je rencontre Amandine, Kinésithérapeute depuis 6 ans dans cette maison de repos. Je la vois proche des habitants, comme un membre de la famille. J’entrevois également énormément d’amour de la part des hôtes envers elle, ils l’embrassent, la câline, l’appellent pour réclamer un au revoir comme si elle était leur petite fille, c’est d’ailleurs comme ça qu’Amandine se voit. Pour elle, ils sont sa seconde famille.

« La seule chose qui compte pour moi c’est le bien-être des habitants… Je les considère un peu comme mes grands-parents…Je suis contente de venir travailler pour les retrouver, c’est ce qui me fait me lever le matin… »

« On est encore au début du parcours TUBBE mais j’ai de l’espoir… La direction fait en sorte qu’on avance dans le bon sens, l’organisation est en train d’être refaite et on sent l’évolution… » Elle me confie alors voir une différence au niveau des animations, de l’écoute, des collaborations. « Pour moi ce qui est important, c’est que tout le monde cherche des solutions ensemble, ne pas attendre que ça vienne uniquement de plus haut, tout le monde doit participer d’une manière ou d’une autre… ».

Amandine c’est la douceur, l’amour, la légèreté « Si je devais donner un conseil pour se sentir bien dans son travail c’est de toujours avoir de la bienveillance, de l’empathie et de toujours se mettre à la place des habitants… Se mettre dans leurs peaux pour les comprendre… » Ce qui aide également la jeune femme dans ses tâches c’est la diversité « La kiné en maison de repos peut être rébarbatif, pour moi il faut chercher de l’originalité dans son travail, oser des choses, et les habitants nous le rendent bien… ».

 

Madame Dumonceau, Habitante


Madame Dumonceau m’accueille dans sa chambre, un lieu bien à elle où se trouvent de nombreuses plantes, des photos au mur, les meubles de son ancienne demeure et son chat qui lui tient compagnie.

Elle est habituée aux maisons de repos, c’est sa quatrième et c’est à Vesper qu’elle a décidé de poser ses bagages depuis maintenant deux ans. « Ici je pense que c’est la maison qui me convient le mieux, j’ai mon chat avec moi ce qui n’était déjà pas le cas ailleurs et ça c’est agréable… Je n’ai pas l’impression d’être dans un hôpital… »

Elle a également pu voir une différence depuis les deux années passées à Vesper « ça a été difficile car on était confiné, on n’avait plus de contact… Il y a eu beaucoup moins de personnels et moi quand je dois rouspéter je rouspète… Il y a eu des difficultés mais je sais que les erreurs sont humaines alors je ne tiens pas rigueur quand quelque chose ne va pas… On a le droit à l’erreur… Aujourd’hui les choses ont changé surtout à la direction et au niveau des soins… » Ce qui compte pour Madame Dumonceau, c’est le contact humain, avec les résidents et les membres du personnel de la maison, c’est se sentir comme à la maison.